Des essentiels de mars pas confinés du tout !
Patatras ! En mars, en Normandie comme ailleurs, rien ne s’est vraiment passé comme nous l’avions prévu … Les commandes de masques ont remplacé celles de nouvelles écharpes tricolores. Les mesures d’urgence ont relégué au deuxième plan la co-construction du futur contrat de plan entre l’État et la région. Et toute l’actualité des entreprises a « coronaviré » … Dans cette actualité tourmentée, revenons à l’essentiel : une Normandie plus que jamais conquérante, prête à en découdre pour terrasser l’ennemi à abattre et sauver son économie ; ET les résultats du 1er tour des municipales, en attendant le second, avec l’espoir d’une sortie de criseS.
Come-back
Le Samu des entreprises confié au réseau des CCI
Et si la crise du coronavirus servait d’antidote à celle des Chambres de commerce et d’industrie ? En pleine traversée du désert depuis 5 ans (-35% de ressources) les CCI ont été appelées à la rescousse par le gouvernement, pour jouer un rôle de premier plan dans l’accompagnement d’urgence des entreprises secouées par la crise du coronavirus. Grâce à leur réseau homogène et bien implanté, elles sont passées du statut des «belles endormies» à celui de «chevaliers valeureux», installées aux avant-postes de la cellule de crise unique déployée pour toutes les entreprises, quel que soit leur taille ou leur secteur. Un seul numéro: 02 32100520 . Une seule adresse mail: entreprises-coronavirus@normandie.cci.fr . Et pour le réseau consulaire, une opportunité de démontrer ce qu’il a dans le ventre. Car c’est dans les moments de crise qu’on reconnaît ses meilleurs soldats.
Du floose contre le blues
70 millions d’€ d’aides immédiatement disponibles : la Région casse sa tirelire d’urgence
Emboîtant le pas des dispositifs d’aide mobilisés à l’échelle nationale, la Région Normandie a sorti le canot de sauvetage, avec, à son bord, des mesures radicales : un redéploiement d’une partie du budget régional vers la sauvegarde de l’économie, un abondement du fonds de solidarité nationale, des dispositifs d’urgence (fonds de garantie, fonds régionaux de garantie, prêt croissance TPE …), des mesures de souplesse (rapport d’échéances, de charges …). .. Un fonds de solidarité régionale est également en cours d’élaboration. Notons en outre que les collectivités normandes (départements, intercommunalités) sont en train de s’organiser pour abonder elles-aussi, chacune à leur échelle.
Du floose contre le blues
70 millions d’€ d’aides immédiatement disponibles : la Région casse sa tirelire d’urgence
Emboîtant le pas des dispositifs d’aide mobilisés à l’échelle nationale, la Région Normandie a sorti le canot de sauvetage, avec, à son bord, des mesures radicales : un redéploiement d’une partie du budget régional vers la sauvegarde de l’économie, un abondement du fonds de solidarité nationale, des dispositifs d’urgence (fonds de garantie, fonds régionaux de garantie, prêt croissance TPE …), des mesures de souplesse (rapport d’échéances, de charges …). .. Un fonds de solidarité régionale est également en cours d’élaboration. Notons en outre que les collectivités normandes (départements, intercommunalités) sont en train de s’organiser pour abonder elles-aussi, chacune à leur échelle.
Du baume au cœur
So-So-So Solidarité ! Quand les entreprises normandes se muent en chevalier « masqué »…
Les Tricots Saint-James (50), Kiplay (61), La maison de couture Romain Brifault (76), Les Parapluies de Cherbourg (50)… Voici quelques-unes des entreprises normandes qui ont adapté leur outil de production en urgence pour palier le manque de masques FFP2. Une réactivité remarquable et un sens de l’engagement au service de l’intérêt général, dont fait aussi preuve le pôle Cosmetic Valley. Ce dernier est en effet engagé pour mettre en ligne tous les acteurs impliqués dans la chaîne de fabrication, de conditionnement et de distribution de l’indispensable gel hydroalcoolique. Dans cette « guerre » déclarée par le président Emmanuel Macron, la Normandie conquérante devrait encore une fois pouvoir faire la preuve de sa pugnacité.
Yes we Caen !
Une filière 3D constituée en urgence pour une visière visionnaire !
C’est une petite innovation susceptible de jouer un grand rôle dans les semaines décisives qui se profilent, notamment dans les services d’urgence et de réanimation des hôpitaux. En quelques jours seulement, une filière rassemblant une quinzaine de structures normandes s’est constituée pour fabriquer, grâce à l’impression 3D, une visière de protection réutilisable, pour le personnel médical. Ainsi fédérée, elle serait en capacité de produire 500 exemplaires / jour pour équiper prioritairement les professionnels de santé. Le berceau de cette innovation porteuse d’espoir est à Caen, sous la coupole du Dôme. Mais les bonnes fées qui gravitent autour viennent de Rouen, du Havre (pôle piloté par Les copeaux numériques), de Saint-Lô et Cherbourg-en-Cotentin (pôle piloté par le FabLab Saint-Lô agglo, et l’ESIX de Cherbourg, notamment). Tout un écosystème main dans la main.
> Lire notre brève consacrée à cette innovation dans nos pages actu du coronavirus – Pack Action économique.
Éclipse (presque) totale
Les municipales confinées dans l’isoloir, en attendant le 21 juin
Le sujet était censé faire les choux gras de la presse en mars. Il a finalement du se contenter de jouer les seconds couteaux, jusqu’à ternir la victoire des 23 candidats des villes de plus de 10 000 habitants élus directement au premier tour. Parmi eux, un certain Joël Bruneau, réélu à Caen dès le 15 mars (avec 50,79% des suffrages) et diagnostiqué corona-positif quelques jours seulement après sa victoire. Laurent Bonnaterre (Caudebec-les-Elbeuf), Virginie Carolo (Port-Jérôme-sur-Seine), Nicolas Langlois (Dieppe), François-Xavier Priollaud (Louviers), Frédéric Duché (Les Andelys), François Ouzilleau (Vernon), Philippe Augier (Deauville), Rodolphe Thomas (Hérouville-Saint-Clair), Patrick Gomont (Bayeux), Yves Goasdoué (Flers), sont quelques-uns de ces « chanceux » qui échappent au long suspense de l’entre-deux tours et qui peuvent déjà ceindre l’écharpe tricolore. Car pour tous les autres (comme Nicolas Mayer-Rossignol à Rouen, Édouard Philippe au Havre, Benoît Arrivé à Cherbourg ou Joaquim Pueyo à Alençon …), il faudra repartir en campagne à l’issue de la période de confinement,
> Lire notre analyse de la situation à l’échelle régionale.
> Consulter les résultats du premier tour, département / département.
> Consulter les résultats dans chaque intercommunalité de plus de 45000 habitants.
Antidote normand ?
Prix d’excellence au concours général agricole 2020 pour le jus de pommes de la Ferme de Billy (14)
Les propriétés immunitaires de ce breuvage contre le Covid-19 ne sont pas prouvées mais la distinction a déjà de quoi installer sur un petit nuage le producteur cidricole normand La Ferme de Billy, installé à Rots (14). Il est ici récompensé par la plus haute distinction du concours général agricole 2020, après 5 médailles d’or consécutives. De quoi donner à ce nectar couleur de miel, les gages nécessaires pour conquérir les plus grandes tables.
> Lire notre brève dans l’actu des entreprises de la plaque de Caen.
Échos du 8 mars
Laurence Benissan dans l’Eure & Julie Cattin dans l’Orne : 2 « superpreneuses » combattives et déterminées
La première (Laurence Benissan) doit ses héroïques galons à une opération de sauvetage d’une entreprise spécialisée dans la recherche pharmaceutique (IDD-Tech, devenue IDD-Xpert). Reprise il y a 10 ans alors qu’elle était en cours de liquidation, la pépite a triplé ses effectifs (aux 2/3 féminins !) ; et réalise désormais 70% de son chiffre d’affaires à l’international. Une remontée spectaculaire, portée à bout de bras par une femme volontaire que le préfet de l’Eure Jérôme Filippini est venu saluer, dans les locaux de l’entreprise à Évreux (27), à l’occasion de la Journée internationale pour le droit des femmes.
La seconde (Julie Cattin) vient d’être élue, à 31 ans seulement, Femme entrepreneure 2019 des Trophées des femmes de l’industrie par le magazine L’usine nouvelle. Brutalement catapultée PDG du groupe Momentum (dont dépend l’usine Manuvit à La Ferté-Macé – 61) suite au décès de son papa, Julie Cattin a tout plaqué à 26 ans pour reprendre les rênes de l’entreprise familiale, et pérenniser l’activité. Un défi relevé pour cette entreprise florissante, qui s’apprête à fêter ses 40 ans d’existence.
> Lire notre brève « Faits&Dires » consacrée à Laurence Benissan.
> Lire notre brève « Faits&Dires » consacrée à Julie Cattin.
www.normandie360.fr
La plateforme de décryptage territorial
www.actions-et-territoires.com
La « maison-mère »
www.pronormandie.fr
Le premier agenda professionnel partagé à l’échelle d’une région, 1 weezevent 100% normand !