Octobre 2019 en Normandie, l’indispensable debriefing

30 octobre 2019. Alors que des nuées d’enfants grimés se préparent à frapper aux portes des maisons pour récolter des bonbons, l’équipe éditoriale de Normandie 360° s’est concentrée sur un autre genre de récolte : une moisson d’informations, dont elle n’a retenu que les meilleurs morceaux. Alors ? Des informations ou un sort ? De ce côté-là, on a prévu de quoi échapper à toute tentative d’ensorcellement. Manque plus que les friandises. Joyeux Halloween !

Grosses commandes

En attendant les parcs éoliens normands, LM Wind (Cherbourg) équipe les parcs danois et britanniques

LM Wind entre dans l’automne à pleines pales ! Après avoir été choisie en septembre par le leader mondial de l’éolien en mer (Orsted) pour fabriquer les pales de l’Haliade X (éolienne destinée à équiper deux parcs danois), l’usine de Cherbourg étoffe encore son carnet de commandes en octobre, grâce à nos voisins britanniques. GE Renewable Energy ayant été retenue par Dogger Bank Wind Farms pour développer un projet éolien au large du Yorkshire, l’usine LM Wind devrait bientôt recevoir le « go » pour fabriquer 900 pales supplémentaires au bénéfice de l’Angleterre. De quoi alimenter sa production et ne pas laisser aux machines le temps de refroidir, en attendant que les parcs français ne dégainent à leur tour leur grosse liste de courses.

> Lire notre brève sur le sujet dans le pack Action stratégique d’octobre 2019.

Grosses commandes

En attendant les parcs éoliens normands, LM Wind (Cherbourg) équipe les parcs danois et britanniques

LM Wind entre dans l’automne à pleines pales ! Après avoir été choisie en septembre par le leader mondial de l’éolien en mer (Orsted) pour fabriquer les pales de l’Haliade X (éolienne destinée à équiper deux parcs danois), l’usine de Cherbourg étoffe encore son carnet de commandes en octobre, grâce à nos voisins britanniques. GE Renewable Energy ayant été retenue par Dogger Bank Wind Farms pour développer un projet éolien au large du Yorkshire, l’usine LM Wind devrait bientôt recevoir le « go » pour fabriquer 900 pales supplémentaires au bénéfice de l’Angleterre. De quoi alimenter sa production et ne pas laisser aux machines le temps de refroidir, en attendant que les parcs français ne dégainent à leur tour leur grosse liste de courses.

> Lire notre brève sur le sujet dans le pack Action stratégique d’octobre 2019.

Gros sous

Ouverture de la chasse… aux fonds européens

La campagne de programmation 2021-2027 est lancée. Et il faudra faire vite ! Si la région devrait pouvoir prétendre à un volume de crédits équivalent à celui de la période 2014-2020 (soit la coquette somme d’environ un milliard d’euros), la clé du coffre est suspendue à la célérité du montage des dossiers, qui devront être expédiés définitivement à Bruxelles en octobre 2020, pour une mise en œuvre à compter de janvier 2021. Autant dire qu’il ne faut pas chômer et que ce calendrier contraint risque d’exclure les porteurs de projets les moins rodés à l’exercice. Heureusement, un site très complet vient d’être mis en ligne pour venir à la rescousse de tous ceux qui convoitent ces crédits européens. Rendez-vous est donné sur www.europe-en-normandie.eu !

> Lire notre slide consacrée aux fonds européens 2021-2027 dans le pack Action publique de septembre 2019.

Grosse facture

Flamanville et son très très cher EPR !

Alain Morvan, qui a dirigé l’actuelle centrale de Flamanville et celle de Paluel, vient d’être appelé à la rescousse d’un projet dont les surcoûts et les multiples vicissitudes techniques font couler beaucoup d’encre dans les colonnes de la presse nationale… Jugez plutôt : un coût total multiplié par 4 par rapport à l’estimation initiale, soit 12,4 milliards d’€, et une livraison qui devrait avoir lieu avec 10 ans de retard sur le calendrier initial. Rarement prévisions n’auront été aussi éloignées de la réalité effective des événements ! D’ici à ce que cette conduite très discutable de projet nucléaire ne compromette les chances de Penly d’obtenir la construction d’un nouvel EPR, il n’y a qu’un pas, que le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, serait à même de franchir…

> Lire notre brève consacrée à la nomination d’Alain Morvan, dans le pack Action économique d’octobre 2019.

Grosse crise

Lubrizol, 8h pour éteindre les flammes, et des années pour évacuer la fumée

Si le pire a été évité en ce matin du 26 septembre 2019 (aucune victime directe à déplorer), Rouen réalise déjà le temps qu’il faudra pour panser ses blessures. L’incendie de Lubrizol a déversé son avalanche de crises multiples auxquelles il va falloir faire face : crise sanitaire, crise écologique et environnementale, crise de confiance, crise économique, crise judiciaire, crise industrielle, crise politique, crise agricole, crise d’image et de réputation… « Un petit âge glaciaire », selon l’expression de l’analyste Bertrand Tierce, est à craindre pour Rouen. Charge aux responsables politiques, aux dirigeants économiques et à la population toute entière de se retrousser les manches pour tirer les leçons de l’événement et… en sortir encore plus grand !

> Lire nos slides Lubrizol dans le pack Action économique d’octobre 2019.

L’industrie côté yang

Ces initiatives qui redorent (un peu) le blason d’une industrie vouée aux gémonies

Parce qu’il est dans la nature de Normandie 360° d’éclairer ce qui mérite d’être salué, levons un instant le nez du marasme Lubrizol pour aller renifler ce qui se trame du côté du Havre. Dans notre édition d’octobre 2019, vous ne manquerez pas de découvrir d’encourageantes nouvelles du monde industriel : l’extension du réseau de vapeur de Sedibex, à Sandouville (ou quand des usines « polluantes » s’engagent en économie circulaire pour valoriser leurs déchets dangereux) ; la construction du PPRT (Plan de prévention des risques technologiques) de la ZIP (zone industrialo-portuaire) du Havre, qui offre un rassurant écho au cas Lubrizol, en termes d’anticipation des risques. De quoi espérer retrouver le chemin de la confiance (un peu perdue) envers nos industries ?

L’homme du mois

Bertrand Bellanger, de Sedibex à l’hôtel du département de Seine-Maritime

Le président de Sedibex ferme la porte de l’usine pour ouvrir celle de l’hôtel du département de Seine-Maritime. Il vient s’asseoir dans le fauteuil laissé vacant par Pascal Martin, devenu sénateur. Bertrand Bellanger devient ainsi le premier président « En marche » de France.

> Lire le détail dans le pack Action publique d’octobre 2019.

Pensée magique ?

Quid des économies promises par la fusion sur le budget régional ?

C’était un des grands leitmotiv de la loi NOTRe : fusionner pour mutualiser les dépenses et réaliser des économies à réinjecter dans les territoires. Trois ans après la naissance de la Normandie réunifiée, la Cour des comptes a soulevé le couvercle du budget… et constaté que les bénéfices de la réunification sur le budget région n’étaient pas aussi flagrants qu’espéré. Pour quelles raisons ?
Des esquisses de réponses sont à lire dans nos slides « Les clés de la réunification », au sein du pack Action stratégique d’octobre 2019.

C à vous

La concertation du moment : c’est Haropa et sa fusion !

Dans Normandie 360°, nous ne manquons pas de relayer les principales consultations publiques, afin que vous puissiez prendre part aux grands dossiers qui agitent la région. Ce mois-ci, vous êtes invités à prendre part à l’élaboration du premier projet stratégique du futur établissement portuaire de l’axe Seine. Toutes les contributions sont les bienvenues. Pour vous exprimer, rendez-vous sur concertationplanstrategique.haropaports.com

> Lire notre brève consacrée à cette consultation dans le pack Action stratégique d’octobre 2019.

La femme du mois

Hélène Vasseur, notre nouvelle directrice territoriale SNCF réseau en Normandie a 38 ans !

Christine Gardel à l’ARS, Florence Pavageau à la Poste, Christine Gavini-Chevet au rectorat, Delphine Wahl à la CCI Normandie (direction à partir de janvier 2020), Céline Senmartin à la Banque des territoires, Catherine Rivoallon au projet de fusion d’Haropa… À 38 ans seulement, Hélène Vasseur, rejoint le club très sélect des femmes de tête normandes ! Si cette féminisation des instances dirigeantes est un fait indiscutable dans la sphère institutionnelle, il est permis de remarquer que la sphère entrepreneuriale demeure plus réservée à l’égard de la gent féminine. Karin Warin (Ami2), Léa Lassarat (Les maisons de Léa), Christine Riou-Feron (Riou glass), Dorothée Lebarbier (Groupe Altitude) sont quelques-unes de ces trop rares conquérantes, qui ne demandent qu’à être imitées !

> Lire notre brève consacrée à la nomination d’Hélène Vasseur, dans le pack Action stratégique d’octobre 2019.

Sans oublier nos 3 sites pour exercer son intelligence territoriale…

www.normandie360.fr
La plateforme de décryptage territorial

www.actions-et-territoires.com
La « maison-mère »

www.pronormandie.fr
Le premier agenda professionnel partagé à l’échelle d’une région, 1 weezevent 100% normand !

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